Comment faire un vrai check-in avec soi-même

Comment faire un vrai check-in avec soi-même

Comment pouvons-nous savoir ce que nous ressentons vraiment quand tout notre quotidien nous pousse à ignorer nos besoins profonds ? Un article doux et puissant pour apprendre à s’écouter enfin.

Pour accéder à ce que l’on ressent vraiment — au-delà des automatismes

Il y a une bizarrerie dans la façon dont nous sommes construits :
nous n’avons pas un accès direct à nos émotions les plus profondes.

Quand quelqu’un nous demande :

« Comment tu vas ? »

… et que nous répondons :

*« Ça va, je suis un peu fatigué.e, mais ça va »…

Il ne s’agit pas toujours d’un mensonge adressé à l’autre.
Il s’agit bien souvent d’un manque de connexion à soi.


🧠 Une conscience fragmentée

Nous pouvons passer des journées entières à orienter notre attention vers l’extérieur :

  • enchaîner les réunions,
  • planifier, coordonner, organiser,
  • voyager d’un lieu à un autre…

Sans jamais remarquer que, en toile de fond, nous sommes peut-être :

  • épuisés,
  • tristes,
  • en colère,
  • blessés,
  • ou simplement… mélancoliques.

👶 Une mémoire émotionnelle conditionnée très tôt

Notre difficulté à ressentir ce que nous ressentons vient souvent de l’enfance.
Si, petit·e, personne ne s’est vraiment intéressé à nos émotions,
surtout les émotions « pas jolies », « pas sages » —
alors nous avons appris à ne pas nous écouter non plus.

Peut-être avons-nous dit un jour qu’on voulait que mamie meure, que l’école brûle, ou que notre petit frère disparaisse.
Et au lieu d’être entendus, nous avons été censurés.

Un enfant qu’on n’écoute pas, devient un adulte qui ne sait pas s’écouter.


🧘 Un exercice simple pour se reconnecter à soi

Il ne s’agit pas ici de pratiquer une introspection analytique, mais plutôt une écoute douce, silencieuse.
Voici un petit rituel de retour à soi, à faire le matin ou tard le soir,
dans le calme, les yeux fermés, comme si l’on interviewait une personne très importante : soi-même.

Et voici les questions à se poser, sans trop réfléchir :
(la vérité se cache souvent dans ce qui vient immédiatement)


1. « Je me sens… »

Tristesse, fatigue, espoir, tension, honte, excitation ?
Ce qui remonte peut surprendre.
Mais il faut laisser les mots surgir sans les juger.


2. « J’ai vraiment besoin de… »

Pas ce qu’on attend de moi.
Pas ce qui est socialement acceptable.
Mais ce que mon cœur réclame en silence.

Peut-être que je veux…

  • retourner auprès de mon ex,
  • ne rien faire pendant 3 jours,
  • hurler dans un coussin,
  • ou juste qu’on me prenne dans les bras.

3. « Je suis en colère contre… »

On nous a appris très tôt que la colère était mal.
Mais refoulée, elle devient :

  • rage sourde,
  • tension dans le dos,
  • migraines,
  • sabotage relationnel.

Nommer sa colère, c’est reprendre sa puissance sans violence.


4. « Je suis blessé.e par… »

Même les petites choses blessent.
Un ton dur, un regard fuyant, un oubli.
On se croit fort·e, mais on reste un enfant sous l’armure.

Reconnaître la blessure ne la rend pas plus grande.
Elle la rend plus guérissable.


5. « Mon corps aimerait… »

Ce que veut le corps ?
Souvent, il nous le crie depuis longtemps :

  • se reposer,
  • respirer plus lentement,
  • bouger différemment,
  • être touché, ou au contraire, laissé tranquille.

Un corps non écouté parle.
Un corps ignoré crie.


💡 Après 20 minutes de vérité…

On découvre souvent que l’on ne se connaissait pas autant qu’on le croyait.
Et c’est magnifique.

On troque une identité lisse contre une humanité vibrante.
On découvre un soi plus fragile, mais aussi plus vrai, plus vivant.

Ce retour à soi n’est pas un luxe spirituel.
C’est une nécessité mentale, émotionnelle, physique.


✨ En résumé :

Mais à la clé, il y a une clarté intérieure immense — et une paix durable.

Ce que nous ressentons vraiment n’est pas toujours à la surface.

Il faut parfois s’arrêter, s’écouter, se poser les bonnes questions.

Cela demande du courage, de la tendresse, et surtout… du silence.

💬 Une Phrase à retenir:

Se poser les bonnes questions, c’est commencer à se traiter comme quelqu’un qui mérite d’être entendu.

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